La grande démarche prospective du Gouvernement – Quelle France en 2025

Par Damien Richard, délégué départemental adjoint des Jeunes Actifs

Quel intérêt de parler de la France dans 10 ans: une première démarche prospective de 2007 à 2009

A tous ceux qui trouvent l’exercice inutile voire ridicule, je leur réponds qu’il est toujours nécessaire, voire essentiel de se projeter dans l’avenir : un projet important ne peut être réalisé et pris au sérieux sans perspectives crédibles à long terme.

Je rappelle enfin à certains détracteurs que de nombreux gouvernements, y compris lorsque Nicolas Sarkozy était président, se sont prêtés à l’exercice.

Eric Besson, alors secrétaire d’Etat à la Prospective du gouvernement de François Fillon, avait conduit cette démarche. Un premier document « Diagnostic stratégique France 2025 » présenté en avril 2008 et réalisé par le Centre d’analyse stratégique, contenait plus de 250 pages sur l’état de la France.

Cet état des lieux servi de base de travail à plusieurs commissions indépendantes, composées de parlementaires, partenaires sociaux, hauts fonctionnaires, experts et représentants de la société civile. Chaque groupe avait ainsi rédigé différents rapports thématiques contenant des scénarios objectifs, réalistes et adaptés à la situation de notre pays.

2013 : autre gouvernement, autre méthode

Le 14 juillet 2013, François Hollande décide subitement de « préparer la France à relever les défis qui seront les siens dans 10 ans ». Les ministres sont priés de livrer leur vision de la France en 2025.

J’ai été surpris de voir le gouvernement contribuer au projet: on ne peut pas demander à des ministres d’alimenter un projet objectif alors qu’ils seront encore 4 ans au pouvoir.

Le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP), qui remplace le Centre d’analyse stratégique, est également mis rapidement à contribution pour rédiger une note d’une trentaine de pages.

Sur un sujet aussi important, pourquoi programmer un tel séminaire en moins d’un mois ? Est-il sérieux de ne laisser que quelques semaines, en période estivale, à des ministres pour s’atteler à un tel exercice ?  Evidemment non !

L’opération réalisée par le gouvernement Ayrault n’est pas une démarche prospective

Une démarche prospective, ce n’est pas prévoir l’avenir mais élaborer des scénarios possibles en tenant compte des données actuelles. Vu la pauvreté des contributions, on se demande de quoi ils ont pu parler ce lundi 19 août.

J’ai été surpris de l’amateurisme qui s’en dégage ! C’est à se demander s’ils ont bien compris l’exercice… ou s’ils ne l’ont pas bâclé au bord de la plage. 4 pages en moyenne par ministre, j’ai connu plus inspiré ! Quand au contenu, on pourrait croire que le gouvernement a lui mêmes testé les premières salles de shoot tant les écrits sont déconnectés des réalités.

A défaut d’avoir été un véritable séminaire, cette demi-journée de travail a surtout été une belle opération de communication.

Autre point important, on apprend que le CGSP sera chargé de rédiger d’ici fin 2013 le projet pour la France. Comment peut-on dès lors imaginer que cette institution, qui dépend du Premier Ministre, puisse contredire les écrits du gouvernement ? Va-t-il oser contredire Pierre Moscovici qui affirme que « le plein emploi est possible » ou Cécile Duflot qui prétend que « la recherche d’un logement sera une étape plaisante de la vie ».

Le chef du gouvernement a également précisé que les diagnostics du CGSP « devront être partagés avec les forces vives du pays ». Or, « partager » ne veut pas dire « réaliser ». Les acteurs du pays seront-ils associés à l’élaboration du projet, ou seront-ils de simples spectateurs ?

En 4 mois, il sera très difficile de réaliser les diagnostics, consulter les protagonistes et élaborer différents scénarios. Le travail s’annonce déjà bâclé d’avance.

Cerise sur le gâteau, Jean-Marc Ayrault affirme en clôture du séminaire que « En 2007, cet exercice (de prospective) a été commencé puis abandonné ». Il suffit de cliquer sur les liens précédents pour se rendre compte que le travail a bien été mené à terme, qu’il a été réalisé en totale transparence et sans conflits d’intérêts : les ministres n’étaient pas à la fois contributeurs et destinataires du rapport.

A l’heure où on parle de « bilan et droit d’inventaire », n’oublions pas de mettre au crédit de Nicolas Sarkozy et François Fillon ce qui a été une véritable démarche de prospective stratégique pour la France.

Croissance, emplois et « made in France »

Par Olivier Bodo, référent Jeunes Actifs à Châtillon

 

Cocorico ! La croissance française au deuxième trimestre a connu un rebond inattendu de 0,5%. Malgré ce sursaut, la prévision pour l’année s’établit à 0,1% bien loin des prévisions extravagantes formulées par François Hollande lors de sa campagne électorale en 2012 (Pour mémoire, ce dernier tablait sur une progression de 1,7% pour 2013 soit une estimation 10 fois supérieure à ce qu’elle sera réellement : la marge d’erreur est tout de même conséquente…).

Cependant, alors que Pierre Moscovici se félicite de ce rebond, Michel Sapin, son homologue au ministère du Travail, fait plutôt grise mine. Il est clair que si la croissance se porte bien au deuxième trimestre, il n’en est pas de même pour le marché du travail. En effet, la destruction d’emplois s’est accélérée sur cette période avec 27 800  chômeurs de plus.

A présent, il semble clair que le gouvernement aura toutes les peines du monde à tenir sa promesse d’inverser la courbe du chômage d’ici la fin de l’année. Il aura d’autant plus de mal que sa politique fiscale pèse de plus en plus sur la compétitivité des entreprises françaises tant au plan national qu’au plan international. Concrètement, le coût de production qui en découle est considérablement alourdi ce qui a un impact important sur le niveau des prix. Pour corroborer cette hypothèse, une étude du Centre d’Études Prospectives et d’Informations Internationales (CEPII) montre que la consommation « made in France » engendrerait, pour les ménages, un surcout conséquent pouvant atteindre jusqu’à 300€ par mois….

De facto, l’économie nationale est confrontée à un cercle vicieux : des charges trop élevées générant un coût de production et donc un prix de vente peu compétitif qui détourne les clients des produits hexagonaux. Ainsi mises en difficulté, les entreprises sont contraintes de rationaliser leur structure pour survivre : en d’autres termes elles délocalisent et licencient tout ou partie de leur personnel.

La conséquence est une dégradation quasi illimitée du chômage et de la compétitivité couplée à une envolée des délocalisations. Ce phénomène se poursuivra inexorablement tant qu’une mise à plat de la politique fiscale visant les entreprises n’aura pas été mise en œuvre par l’État.

Les Jeunes UMP ne s’endorment pas durant l’été

Article tiré du Parisien

A.D. | Publié le 12 août 2013, 07h00

Les Jeunes UMP 92 ont décidé de ne pas sombrer dans l’indolence du mois d’août. Ce matin, à l’occasion de la journée internationale de la jeunesse, ils mettent en ligne une vidéo sur « la jeunesse sacrifiée par François Hollande » qui pointe les « promesses non tenues » du président socialiste. Au cours d’un micro-trottoir réalisé au Cnit de La Défense, les Jeunes Populaires ont enregistré des témoignages qui déplorent que le président « ne fasse pas le pari de l’apprentissage » ou ne lutte pas suffisamment contre l’échec scolaire « en supprimant les internats d’excellence, les bourses au mérite pour les bacheliers » ou en « remettant en cause l’autonomie des universités ».

Les Jeunes UMP 92 lancent par ailleurs un concours sur Twitter de la meilleure proposition pour la jeunesse. Trois d’entre elles seront présentées au campus des Jeunes UMP 92 sur l’île de Puteaux, les 31 août et 1er septembre prochain. « Avec les difficultés financières actuelles, l’UMP n’a pas organisé de campus pour les Jeunes Populaires au niveau national. La fédération 92 a donc décidé de le mettre sur pied. Bien sûr à moindre coût, mais nous voulons conserver ce rendez-vous incontournable, affiche Aurélie Taquillain, secrétaire départementale adjointe de l’UMP 92. Nous attendons plus de 500 jeunes de 18 à 30 ans. » En marge du campus, les dons pour le Sarkothon -la quête pour renflouer les caisses de l’UMP après l’invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy- seront vivement encouragés. « La souscription continue jusqu’au 31 septembre », exhorte la responsable des Jeunes UMP 92.

Hausse des tarifs de l’électricité – Vers une remise en cause du nucléaire ?

Par Olivier Bodo, référent Jeunes Actifs à Châtillon

 

Une bonne nouvelle pour l’Etat, actionnaire majoritaire d’EDF (84,44%), mais une bien moins bonne pour les ménages français, notamment ceux qui privilégient le tout électrique. Alors que des milliers de vacanciers vont se croiser sur la route, le gouvernement socialiste va procéder en toute discrétion à une nouvelle augmentation des tarifs de l’électricité (+5% au 1er Août 2013). Cette hausse n’est pas seulement une nouvelle atteinte au pouvoir d’achat des ménages c’est aussi la remise en cause de la filière nucléaire.

Tout d’abord, il convient de noter que la double hausse prévue pour 2013 puis 2014 n’est qu’une étape dans une progression qui atteindra 30% d’ici 2016. Si cette hausse représente des recettes supplémentaires pour EDF (et bien entendu des taxes supplémentaires pour l’Etat), cela représente aussi et surtout une nouvelle attaque en règle du pouvoir d’achat des ménages déjà bien mis à mal par les incessantes hausses d’impôts et de taxes en tout genre…

Ensuite, au delà du simple aspect comptable, ne peut on pas y voir une forme de remise en cause progressive de la filière nucléaire française ? Cela représenterait un moyen indirect de rassurer les « amis » écologistes de François Hollande et de s’assurer leur vote à moyen terme. En effet, il est clair que de manière progressive voire insidieuse, les socialistes habituent les français au fait que si l’électricité est chère c’est en raison du nucléaire (et plus précisément du réseau de centrales qui est vieillissant) qui, par conséquent, en plus d’être dangereux pour l’environnement est coûteux pour les ménages….

De fait, le gouvernement nous confronte à « sa » vérité :

–  On procède à une augmentation indécente du prix de l’énergie en expliquant que EDF a des coûts de production élevés. Cette augmentation conduisant nécessairement à l’indignation de la population et à la remise en cause par celle-ci du mode de production.

–  On accuse le nucléaire, mode de production jugé trop cher alors qu’en réalité c’est une technique qui permet de produire de l’énergie à moindre coût !

–  On met en place un plan visant à substituer les énergies renouvelables au nucléaire.

Ainsi, dans ce schéma qui se matérialise peu à peu, les socialistes vont sacrifier la filière nucléaire dans laquelle la France possède un vrai savoir faire au profit des énergies renouvelables dans lesquelles elle est loin d’être leader. Cette démarche n’a, de plus, aucune justification économique dans la mesure où la Cour des Comptes a pointé dans son dernier rapport le coût élevé et la faible efficacité des énergies renouvelables….

Par conséquent, il est temps que les socialistes cessent de brader le savoir faire et les industries dans lesquelles la France est à la pointe pour de simples intérêts électoralistes dont la logique est encore à démontrer (EELV étant loin de créer une vague autour de ses idées !).

Retour sur la semaine de l’UMP 92

Vous avez été nombreux à participer à  » la semaine de l’UMP 92 »  du 18 au 23 juin qui clôturait notre année militante.

Merci à tous les militants qui ont participé aux 3 tractages de reconquête, au café politique sur le Projet de loi de Décentralisation et/ou qui ont donné de leur temps pour appeler les nouveaux adhérents du département.

 

La consommation en berne : les Français victimes de la politique de François Hollande

COMMUNIQUE DE PRESSE

Aurélie TAQUILLAIN, Secrétaire nationale de l’UMP,

Secrétaire départemental adjointe de l’UMP92

Mardi 28 Mai 2013

 

Aurélie TAQUILLAIN déplore que la confiance des ménages est en berne et se dégrade à nouveau (- 4 points) par rapport à avril dernier selon l’étude de l’Insee, retrouvant son minimum historique atteint en juillet 2008.

Moteur de croissance, la consommation continue à s’effondrer sur l’année 2013 et est en panne. Tous les secteurs sont touchés.

Le climat de morosité et de pessimisme ambiant dans lequel François Hollande a plongé la France n’encourage pas les ménages à consommer. Les Français ont peur de l’avenir. Tous les indicateurs économiques sont au rouge.

François Hollande en agitant le chiffon rouge de la taxe à 75 % a fait fuir les investisseurs étrangers. Les banques dans le contexte actuel d’une France en récession ne soutiennent plus les entreprises et n’accompagnent plus les particuliers.

François Hollande est décalé et coupé des réalités des Français. Les moteurs de croissance ne pourront plus répartir si la consommation et le morale des ménages ne remontent pas et ce n’est pas en continuant à taxer les classes moyennes que cela ira en s’améliorant…La pression fiscale est allée beaucoup trop loin et va continuer à augmenter en 2014.

Nous pouvons nous demander si nous avons un ministre de la consommation au sein de ce gouvernement. Le gouvernement n’a pas su incarner cette politique sociale, qu’a voulu nous faire croire François Hollande pendant la campagne. Les intérêts des consommateurs ne sont pas défendus aujourd’hui.

 

Aurélie TAQUILLAIN
Secrétaire nationale de l’UMP
Secrétaire départementale adjointe de l’UMP 92

Conseillère municipale de Courbevoie
Déléguée départementale des JA92
Contact : 0625645128

Les zones de sécurité: Le bilan

Par Olivier Bodo, référent Jeunes Actifs à Châtillon

 

Les Zones de Sécurité Prioritaires ou ZSP ont été créées par Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, en 2012 (une première vague au cours de l’été puis une deuxième au mois de Novembre). Ces zones concernent 64 quartiers. Mais au fait, qu’est qu’une ZSP ? Pour le Ministère de l’Intérieur, il s’agit d’un territoire géographique français qui « souffre plus que d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée » ou qui « connaît depuis quelques années une dégradation importante de ses conditions de sécurité ». L’objectif étant de concentrer les moyens sur une zone considérée comme sensible afin de réduire le nombre de délits commis.

Sur un plan pratique, on constate que le gouvernement a mis dans le même sac, sans faire la moindre distinction, des quartiers souffrants des profonds maux de la délinquance et du trafic de drogue (Le Val Fourré ou encore Les Tarterêts) avec des zones ne souffrant que de menus larcins (Mauguio). Il est évident que cet amalgame n’a pas été perçu de la même manière par les élus des communes concernées. Si les premières ont apprécié la mise à disposition de ce surplus de moyens qu’ils souhaitaient, les autres n’ont gouté que modérément la mise à mal de leur réputation (Pour ces dernières, Manuel Valls a au moins eu le mérité d’aider Cécile Duflot dans le contrôle du prix de l’immobilier : une mise en ZSP, c’est une baisse potentielle de 20% des prix…).

Et au bout de près d’un an de fonctionnement, quels sont les résultats ?! Si Christiane Taubira & Manuel Valls ont affiché, chiffres à l’appui (Moins 30% de délits dans la plupart des ZSP !), un satisfecit de circonstance, la réalité semble plus contrastée. En effet, les délinquants se sont souvent contentés de migrer vers les zones limitrophes si bien que si les chiffres de la délinquance ont baissé dans ces ZSP, ils ont augmenté dans les quartiers voisins : la politique de Manuel Vals a favorisé la dispersion de la délinquance au lieu de la limiter à des périmètres restreints.

Par ailleurs, quid de la gestion des ZSP sur le long terme ? La présence policière reste, mis à part pour quelques zones, temporaire : que se passera t il une fois que les effectifs ne seront plus renforcés ? Au final, les ZSP ne soignent pas le mal en profondeur, elles ne font que le camoufler pour embellir les statistiques et donner au ministre un bilan positif de son action. En vue d’un éventuel remaniement, c’est déjà un succès personnel !

Enfin, il y a les zones où rien n’a changé tout simplement. L’impunité continue de régner et les délinquants de narguer les forces de l’ordre qui ne disposent pas nécessairement des moyens appropriés et surtout qui ne sont pas aidés par la justice laxiste de Christiane Taubira.

En conclusion, donner les moyens aux forces de l’ordre est une excellente initiative. Cependant, il convient de pratiquer une politique de la sécurité et de la justice se voulant globale : les délinquants arrêtés le lundi ne doivent pas être de nouveau en liberté le mardi… Il convient aussi de proposer une approche plus économique du problème, c’est-à-dire offrir des perspectives autres que le chômage et la précarité aux habitants des ZSP. Cette synthèse entre sécurité et économie est compliquée mais nécessaire pour sortir de la spirale de la violence dans laquelle se trouvent certains quartiers.