Décryptage – Aide à la carte Imagine R

Par Damien Richard, Conseiller Municipal délégué

Face aux critiques soulevées par la suppression de l’aide à la carte Imagine R pour les boursiers, il convient de rappeler les faits:

La loi du 7 août 2015 (loi NOTRe) a supprimé la clause de compétence générale pour les départements et les régions.
Concrètement, cela signifie que ces collectivités ne peuvent plus intervenir sur tous les sujets.

Concernant le transport scolaire, cette loi prévoit le transfert de cette compétence des départements à la région avant 2017.
Ainsi, ces nouvelles dispositions impliquent que, « dès lors que la loi a attribué une compétence à une région, celle-ci ne peut être exercée par le département, sauf si la région décide de la lui déléguer. »

A tous ceux qui critiquent, aux élus et militants de gauche qui critiquent, je leur rappelle que:
1) ce sont les élus de Gauche qui ont voté ce texte;
2) le département ne fait qu’appliquer la loi;
3) les compétences des départements en matière d’aide sociale recouvrent « l’aide sociale aux personnes âgées, aux personnes handicapées, à l’enfance et les dépenses liées au RSA. »

En conséquence, la seule compétence en lien avec les transports scolaires que le département peut continuer de financer est « l’organisation des services de transport spécial des élèves et étudiants souffrant d’un handicap vers les établissements scolaires et universitaires ».

Patrick Devedjian a bien raison quand il dit que « la gauche n’ait pas connaissance des textes qu’elle adopte ! ». Il affirme être « d’accord pour financer dans les mêmes termes la carte Imagin’R » si la région lui « délègue par voie de convention » cette compétence.

Aide CG

Les élections départementales

Par Damien Richard, délégué départemental adjoint des Jeunes Actifs

L’assemblée nationale a définitivement adopté le 17 avril 2013 la réforme du mode de scrutin pour les élections départementales de 2015Les conseillers généraux, appelés désormais conseillers départementaux, seront élus au scrutin majoritaire binominal mixte à deux tours pour six ans et rééligibles.

Cette loi prévoit une diminution de moitié du nombre des cantons et un redécoupage de ces derniers selon des critères essentiellement démographiques. Dans chaque nouveau canton créé, deux sièges seront désormais à pourvoir. Les partis politiques devront investir un binôme, composé d’un homme et d’une femme. L’électeur votera donc pour une paire de candidats. Le tandem qui atteindra la majorité absolue au premier ou au second tour sera élu en bloc.

Pourquoi cette réforme est mauvaise ?

En 2010, Nicolas Sarkozy et le gouvernement de François Fillon faisait voter la réforme du conseiller territorial qui remplaçait alors à la fois les conseillers régionaux et généraux dès 2014. Cette loi permettait aux nouveaux conseillers de siéger dans les 2 conseils et de renforcer ainsi la coordination entre les assemblées départementales et régionales. Au passage, cela diminuait de moitié le nombre d’élus.

Pour le département des Hauts-de-Seine, nous serions alors passés de 45 conseillers généraux et 28 régionaux à « seulement » 41 conseillers territoriaux, soit une baisse de 43% du nombre d’élus.

La gauche adopte une logique inverse : elle divise de moitié le nombre de cantons… mais garde le même nombre d’élus. Leur nombre total augmente même de 53, soit un total de 4024 conseillers départementaux en France en 2015. On reste donc dans la logique socialiste du quantitatif au détriment du qualitatif. Et tant pis pour les économies que cela aurait généré, de toute façon c’est le contribuable qui paie. N’oublions pas que la gauche est majoritaire dans les conseils généraux. Il aurait été malvenu de diminuer le nombre d’élus socialistes.

La réforme est aussi l’occasion de procéder à un véritable charcutage redécoupage des cantons, selon un critère démographique. Pour des départements urbains comme le département des Hauts-de-Seine, je trouve ce critère pertinent. Est-il normal que le canton de Gennevilliers Nord soit 3 fois moins peuplé que les cantons de Rueil-Malmaison ou de Courbevoie Sud ? Non.

En revanche, on peut regretter que cette règle soit appliquée à la lettre, notamment pour les territoires ruraux. Dans certains cas, on regroupe 5 anciens cantons pour en créer un nouveau. Dommage que les critères géographiques ou historiques n’aient pas davantage été pris en compte. N’oublions pas enfin que le Conseil Général détient la compétence de la solidarité. Dans cette optique, il aurait été bien de conserver des cantons à taille humaine.

Autre point, si les présidents de conseils généraux et certains élus du département sont reçus par le préfet, ils n’ont qu’un avis consultatif. De même, si le Conseil d’Etat veille à la régularité juridique de la réforme, il n’a pas à se prononcer sur la neutralité politique des nouveaux cantons. En résumé, le Ministère de l’Intérieur, qui détient les « ciseaux » du redécoupage, peut agir à sa guise.

Autre nouveauté, l’introduction de la parité parfaite. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Chacun a son avis sur le sujet. Actuellement, il y a 541 conseillères générales. Avec cette réforme, il y en aura 1500 de plus d’ici 2 ans ! Mesdames, sortez le champagne et lancez vous ! Messieurs, sortons les mouchoirs…

Enfin, c’est la fin du « 1 territoire, 1 élu ». Désormais, chacun aura 2 conseillers généraux ! Comment se passera la répartition des dossiers au quotidien ? Y aura-t-il un découpage officieux du territoire entre le binôme ? Gageons que cela engendrera une compétition voire des échanges musclés entre certains élus! Pas certain que le citoyen en sorte gagnant au final…

Et dans les Hauts-de-Seine?

Il y a actuellement 45 cantons/conseillers généraux dont :

16 conseillers de l’opposition (8 Front de Gauche, 7 PS et 1 Europe Ecologie – les Verts), 1 sans étiquette et 28 de la majorité (22 UMP, 3 Nouveau Centre / UDI et 3 Divers Droite)

Le conseil général compte actuellement 13 femmes élus (dont 8 dans le groupe de la majorité). Avec l’introduction du binôme, tous les hommes sortants ne pourront donc pas se représenter en 2015. Reste maintenant à savoir qui ne voudra/pourra pas y retourner… Les négociations ont déjà commencé. Le redécoupage sera connu très prochainement. Au final, nous aurons 23 nouveaux cantons comptant 68 000 habitants en moyenne. Nous gagnerons également 1 conseiller territorial.

Pour finir, voici 2 exemples fictifs de ce que cette réforme pourrait donner (ces cartes n’engagent que moi):

redécoupage 92 3 carte 92

 

 

 

La consommation en berne : les Français victimes de la politique de François Hollande

COMMUNIQUE DE PRESSE

Aurélie TAQUILLAIN, Secrétaire nationale de l’UMP,

Secrétaire départemental adjointe de l’UMP92

Mardi 28 Mai 2013

 

Aurélie TAQUILLAIN déplore que la confiance des ménages est en berne et se dégrade à nouveau (- 4 points) par rapport à avril dernier selon l’étude de l’Insee, retrouvant son minimum historique atteint en juillet 2008.

Moteur de croissance, la consommation continue à s’effondrer sur l’année 2013 et est en panne. Tous les secteurs sont touchés.

Le climat de morosité et de pessimisme ambiant dans lequel François Hollande a plongé la France n’encourage pas les ménages à consommer. Les Français ont peur de l’avenir. Tous les indicateurs économiques sont au rouge.

François Hollande en agitant le chiffon rouge de la taxe à 75 % a fait fuir les investisseurs étrangers. Les banques dans le contexte actuel d’une France en récession ne soutiennent plus les entreprises et n’accompagnent plus les particuliers.

François Hollande est décalé et coupé des réalités des Français. Les moteurs de croissance ne pourront plus répartir si la consommation et le morale des ménages ne remontent pas et ce n’est pas en continuant à taxer les classes moyennes que cela ira en s’améliorant…La pression fiscale est allée beaucoup trop loin et va continuer à augmenter en 2014.

Nous pouvons nous demander si nous avons un ministre de la consommation au sein de ce gouvernement. Le gouvernement n’a pas su incarner cette politique sociale, qu’a voulu nous faire croire François Hollande pendant la campagne. Les intérêts des consommateurs ne sont pas défendus aujourd’hui.

 

Aurélie TAQUILLAIN
Secrétaire nationale de l’UMP
Secrétaire départementale adjointe de l’UMP 92

Conseillère municipale de Courbevoie
Déléguée départementale des JA92
Contact : 0625645128

Les zones de sécurité: Le bilan

Par Olivier Bodo, référent Jeunes Actifs à Châtillon

 

Les Zones de Sécurité Prioritaires ou ZSP ont été créées par Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, en 2012 (une première vague au cours de l’été puis une deuxième au mois de Novembre). Ces zones concernent 64 quartiers. Mais au fait, qu’est qu’une ZSP ? Pour le Ministère de l’Intérieur, il s’agit d’un territoire géographique français qui « souffre plus que d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée » ou qui « connaît depuis quelques années une dégradation importante de ses conditions de sécurité ». L’objectif étant de concentrer les moyens sur une zone considérée comme sensible afin de réduire le nombre de délits commis.

Sur un plan pratique, on constate que le gouvernement a mis dans le même sac, sans faire la moindre distinction, des quartiers souffrants des profonds maux de la délinquance et du trafic de drogue (Le Val Fourré ou encore Les Tarterêts) avec des zones ne souffrant que de menus larcins (Mauguio). Il est évident que cet amalgame n’a pas été perçu de la même manière par les élus des communes concernées. Si les premières ont apprécié la mise à disposition de ce surplus de moyens qu’ils souhaitaient, les autres n’ont gouté que modérément la mise à mal de leur réputation (Pour ces dernières, Manuel Valls a au moins eu le mérité d’aider Cécile Duflot dans le contrôle du prix de l’immobilier : une mise en ZSP, c’est une baisse potentielle de 20% des prix…).

Et au bout de près d’un an de fonctionnement, quels sont les résultats ?! Si Christiane Taubira & Manuel Valls ont affiché, chiffres à l’appui (Moins 30% de délits dans la plupart des ZSP !), un satisfecit de circonstance, la réalité semble plus contrastée. En effet, les délinquants se sont souvent contentés de migrer vers les zones limitrophes si bien que si les chiffres de la délinquance ont baissé dans ces ZSP, ils ont augmenté dans les quartiers voisins : la politique de Manuel Vals a favorisé la dispersion de la délinquance au lieu de la limiter à des périmètres restreints.

Par ailleurs, quid de la gestion des ZSP sur le long terme ? La présence policière reste, mis à part pour quelques zones, temporaire : que se passera t il une fois que les effectifs ne seront plus renforcés ? Au final, les ZSP ne soignent pas le mal en profondeur, elles ne font que le camoufler pour embellir les statistiques et donner au ministre un bilan positif de son action. En vue d’un éventuel remaniement, c’est déjà un succès personnel !

Enfin, il y a les zones où rien n’a changé tout simplement. L’impunité continue de régner et les délinquants de narguer les forces de l’ordre qui ne disposent pas nécessairement des moyens appropriés et surtout qui ne sont pas aidés par la justice laxiste de Christiane Taubira.

En conclusion, donner les moyens aux forces de l’ordre est une excellente initiative. Cependant, il convient de pratiquer une politique de la sécurité et de la justice se voulant globale : les délinquants arrêtés le lundi ne doivent pas être de nouveau en liberté le mardi… Il convient aussi de proposer une approche plus économique du problème, c’est-à-dire offrir des perspectives autres que le chômage et la précarité aux habitants des ZSP. Cette synthèse entre sécurité et économie est compliquée mais nécessaire pour sortir de la spirale de la violence dans laquelle se trouvent certains quartiers.

Exception culturelle et numérique : beaucoup de taxes et peu de réponses !

Par Olivier Bodo, référent Jeunes Actifs à Châtillon

 

Comment préserver l’exception culturelle française (et surtout son financement) à l’heure du numérique et d’un piratage quasi institutionnalisé ? C’est à cette question que la commission Lescure s’est attelée depuis quelques mois. Résultat, 80 propositions présentées dans un rapport de 486 pages pour un poids total de 2,3 kilos. Pour paraphraser Libé’, « le rapport Lescure, c’est du lourd » !

Tout d’abord, P. Lescure préconise de supprimer HADOPI. En soit, cela ne devrait pas représenter un séisme majeur pour le paysage culturel français tant cette entité s’est avérée dépassée dans sa conception dès sa mise en place. En effet, le dispositif se concentrait sur le Peer to Peer ignorant d’autres méthodes comme le direct download ou le streaming qui permettaient de contourner la réglementation sans trop de difficultés. Avec cette disparition programmée, les prérogatives relatives à la riposte graduée devraient, dorénavant, incomber au CSA. A ce titre, alors que notre ministre de la culture cherche à faire des économies en réduisant le nombre de membres du CSA de 9 à 7, la logique d’affecter de nouvelles missions peut paraître contradictoire voire inique.

Ensuite, vient l’heure des taxes, la panacée socialiste pour tous les maux ! Un nouveau prélèvement dont le taux sera compris entre 1% et 3% devrait bientôt voir le jour. Il concernera les ventes de PC, tablettes, Smartphones, consoles de jeux et téléviseurs connectés. C’est un nouveau coup dur pour le pouvoir d’achat des ménages déjà considérablement mis à mal depuis un an par le « Changement » prôné par F. HOLLANDE. À cette taxe emblématique s’ajouteront probablement plusieurs autres « initiatives » du même acabit qui devraient frapper des acteurs dynamiques du Net comme YouTube et montrer une fois de plus à quel point le PS français aime les entrepreneurs !

Enfin, le rapport aborde l’aspect essentiel du problème : comment rendre plus compétitif ce secteur ? Pour se faire, plusieurs pistes plus ou moins pertinentes sont proposées afin d’adapter l’offre numérique légale à l’instantanéité et à la quasi gratuité du Net. On retiendra la réduction du délai de mise en ligne des films sous forme de VOD (Réduit de 6 à 3 mois après leur sortie en salle) ou encore pour un bien culturel donné, l’alignement de la fiscalité quelque soit le canal de distribution (physique ou dématérialisé).

Le Rapport Lescure devrait se traduire par une loi d’ici Juin prochain. Il est malheureusement fort probable, et donc fort dommageable, que le seul volet qui sera retenu sera celui relatif aux taxes… Encore une fois, les ménages et les entreprises seront en première ligne pour perdre respectivement en pouvoir d’achat et en compétitivité.

lescure

Traité Européen & Désillusion Economique

Les prévisions de l’INSEE sont tombées début Octobre. Selon le rapport de l’institut, la croissance ne dépassera pas les 0.2%… Cette stagnation aura pour conséquence une explosion du taux de chômage qui dépassera les 10% d’ici fin 2012.

Dans ce contexte de croissance en berne, peut-on réellement se réjouir de la ratification du Traité Européen et de sa fameuse règle d’or ? D’un côté, on répond par l’affirmative : une gestion sérieuse et un déficit sous contrôle ne peuvent qu’être d’excellents choix pour retrouver l’indépendance financière d’une Nation. D’un autre côté, il faut être conscient que c’est justement en période de crise que l’Etat Providence doit jouer son rôle et apporter son soutien à l’activité économique via un accroissement de ses dépenses, donc du déficit.

Ainsi, dans la situation que vivent actuellement la France et au-delà l’Europe, une contraction brutale des dépenses de l’Etat couplée à une augmentation toute aussi brutale de la fiscalité pesant sur les ménages et les entreprises peut paraitre inappropriée. En effet, une analyse simple conduit aux conclusions suivantes :

  • Une augmentation de la fiscalité sur les ménages va réduire la quantité de revenu disponible pour consommer. Ainsi, la demande intérieure va diminuer.
  • La diminution de la demande intérieure n’est pas une fatalité en soit dans le cas où elle est compensée par une hausse de la demande en provenance du Reste du Monde (augmentation des exportations).
  • Cependant, la hausse des charges (au sens large) pesant sur les sociétés limite leur compétitivité. Cela implique que la réduction de la demande intérieure ne sera pas compensée par une hausse de la demande étrangère en raison d’une compétitivité limitée (NB : une politique monétaire déflationniste aurait permis ce gain de compétitivité).
  • Les entreprises, confrontées à une diminution de la demande réduisent leurs effectifs. Cela conduit à une hausse du chômage et de facto à une diminution de la demande.
  • Ce double constat en amène un autre : un accroissement du déficit dû à une hausse des dépenses de l’Etat liées au coût du chômage et une réduction des recettes de la fiscalité directe (sur les revenus) et indirecte (sur la consommation).

Le tableau dépeint est loin d’être idyllique. Le Traité Européen laisse, cependant, une porte de sortie aux Etats dans la mesure où il prévoit une dérogation au principe de la Règle d’or en cas de crise économique… Dans ces conditions, quel choix effectuer ? Adopter vision « court termiste » en  choisissant le couple « hausse de la fiscalité & diminution des dépenses d’Investissement de l’Etat » ou bien adopter une vision à long terme privilégiant une diminution généralisée de la fiscalité afin de relancer la demande intérieure (hausse du pouvoir d’achat des ménages) et la compétitivité de nos entreprises (qui bénéficieraient à la fois du soutien de la demande intérieure et d’opportunités au niveau extérieur). L’arbitrage est en cours ce lundi.

Pourquoi tant de violence ?

Depuis quelques mois, nous nous apercevons d’une recrudescence de la violence en France. Ceci n’est pas sans rappeler, les violences intervenues à la fin de l’année 2005, alors même que Nicolas Sarkozy était Ministre de l’Intérieur. Des voitures brulaient un peu partout en France, et principalement dans certains quartiers. Le Ministre de l’Intérieur avait réussi à mettre fin à cette violence. Il avait su ramener l’ordre public.

Une fois élu, Président de la République, Nicolas Sarkozy avait continué à mener une politique ferme vis-à-vis de ces comportements jugés inacceptables par la société. Ces actes de haine, de mépris et même de peur avaient cessé.

En 2012, avec les socialistes au pouvoir, c’est à nouveau le laxisme qui prédomine et les délinquants l’ont bien compris. Tous ceux qui veulent vivre de petits trafiques et semer la terreur pour développer leur « Business », choississent la France pour créer leur « Entreprise », comme un banquier choisirait Londres pour ses projets investissements.

La France est devenue un pays libre pour les délinquants et attirent tous ceux qui veulent jouer les caïds. Le Président de la République, François Hollande, ne mesure pas du tout l’ampleur de la situation, comme, il n’avait pas mesuré, l’ampleur de la crise financière. Son gouvernement fait semblant d’ignorer l’ampleur des violences actuelles parce qu’il n’a pas de solutions. Ses violences ont commencés à Amiens, cet été, pendant que François Hollande était au « Fort de Brégançon », et elles se poursuivent, avec l’assassinat de deux jeunes près de Grenoble, ou encore, par le démantèelement de cellules terroristes lourdement armés, que l’on disait instrumentalisés par l’ancien Président de la République, depuis l’affaire Mohamed Merah.

A l’approche des fêtes de Noël et de la Saint-Sylvestre, à quels types de violences devons-nous nous attendre ? Est-ce que le gouvernement a mesuré l’ampleur des violences qui se propagent dans le pays, depuis son élection ? Est-ce que le retour de cette vague de violence, n’est pas le fruit d’un retour au pouvoir d’une gauche laxiste et permissive, ou du moins perçu comme tel par les délinquants eux-mêmes ? Est-ce qu’en élisant François Hollande à la Présidence de la République, les français n’ont pas donné aux délinquants, une autorisation de semer le trouble et le désordre dans le pays, voire de tuer, en bande s’il le faut ?

Si aujourd’hui, les français plébiscitent le retour de Nicolas Sarkozy, c’est parce qu’ils ont peur de ce qui risque de se passer, ils ont peur pour leur avenir et l’avenir de leur pays. Les délinquants ont jugé le Président de la République et son gouvernement. Ils ont vu qu’ils n’avaient aucun charisme, aucune autorité, pire encore, aucune volonté de punir les délinquants, pour des raisons purement idéologiques. Ils n’ont aucun souci à se faire en terme de sanction. Ils savent qu’ils ne seront pas punis. La Loi, le gouvernement et les magistrats (c’est à dire, les trois pouvoirs) sont de leurs côtés, avec une gauche au Sénat, à l’Assemblée Nationale et à la Présidence de la République.

Il ne faut s’étonner de voir tant de violences, car c’est ce à quoi nous nous attendions avec l’élection de François Hollande, et c’est la raison pour laquelle, nous avons soutenu la réélection de Nicolas Sarkozy. Il ne faut pas non plus s’étonner que le gouvernement soit inapte à faire face à cette montée de violences qui poursuit lentement, mais surement, son ascension, car ce n’est pas avec son positionnement idéologique qu’il arrivera à endiguer cette vague de violence, malgré tous les efforts de son Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls.

Vous ne vous étonnerez pas non plus, que les côtes de popularité de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault, continuent de descendre en flèche, pendant que la courbe des violences faites aux personnes monte.

Finalement, comme nous nous attendions tous et toutes, François Hollande et le gouvernement perdent la main sur, tout petit à petit, que ce soit au sein de la majorité (avec le non au Traité Européen des Verts) ou à l’international (avec le manque de crédibilité flagrante sur la scène internationale), et ceci à quelques mois de son élection. A ce rythme là, François Hollande perdra la main sur le pays et il ne sera plus écouté par les français. Il aura beau faire des beaux discours à la télé, au rythme où vont les choses, dans un an, le pays va être métamorphosé et des ripostes vont commencer, et les appels au calme ne suffiront pas pour stopper des actes de violences qui sont parties pour durer.

Soyez-en sures.