Ayrault finance les délocalisations

Par Olivier Bodo, Référent Jeunes Actifs sur Châtillon

 

L’article paru dans le Parisien du jour est pour le moins édifiant. Il indique, en effet, que lors de son voyage au Maroc le 12 Décembre dernier, notre avisé Premier Ministre socialiste en a profité pour accorder un prêt de 150 Millions d’Euros (via l’Agence Française de Développement) à l’état chérifien. Ce prêt (dont le taux d’intérêt n’est d’ailleurs pas indiqué, mais gageons qu’il doit être modique afin de ne pas froisser l’hôte d’un jour) est destiné au développement de l’économie locale marocaine.

A l’heure où le gouvernement dé rembourse des médicaments, souhaite créer des déserts policiers et écrase les entreprises et les ménages sous une fiscalité inacceptable, ce type de dépense est il justifié ? Il est probable que JM Ayrault a estimé que le déficit n’est finalement pas suffisamment important ou que la pression fiscale peut encore être accrue sur les contribuables !

Las, on aurait pu estimer qu’il s’agissait simplement d’une énième gabegie mais l’article nous en apprend davantage sur la destination des fonds. Le quotidien indique est ce prêt est destiné au développement de l’économie locale (l’économie française n’ayant semble t il aucun problème en ce moment) et plus précisément le secteur des activités « dites délocalisables » (centres d’appels, services informatiques…)… D’un coup, on ressent un léger malaise.

En effet, en clair cela signifie qu’au travers de leurs impôts, les contribuables financent leur future perte d’emploi, qu’avec l’argent public, le gouvernement finance la délocalisation et la création d’emplois à l’étranger. Nous connaissions les politiques de relance keynésienne, monétariste voire protectionniste mais la trouvaille de nos amis socialistes est complètement novatrice : financer les délocalisations et, accessoirement, favoriser la hausse du chômage en France !

Déjà dans les années 80, la politique de relance de Mitterrand avait involontairement profité aux importations de produits étrangers. Pour gagner en efficacité, Hollande donne directement l’argent aux pays étrangers pour couler notre économie et gonfler le nombre de chômeurs ! Le changement c’est maintenant !

Opération Reconquête 2014

UMP_NanterrePour clôturer l’année 2012, les Jeunes Actifs des Hauts-de-Seine vous proposent une dernière opération de tractage au marché du Centre de Nanterre.

RDV le dimanche 16 décembre 2012 à partir de 10H devant l’Office de Tourisme – Place des Belles Femmes 92000 NANTERRE.
Accès :
– RER A « Nanterre Ville »
– Bus 158 ou 559 arrêt « Foch »
– Bus 160 ou 258 ou 304 arrêt « Place de la Boule »
– Parkings : Marché ou Cinéma Les Lumières

Tout au long de l’année prochaine, nous continuerons d’être sur le terrain au côté des équipes locales pour reconquérir en 2014 les villes détenues par la gauche.

Nous vous attendons nombreux !

Le droit de vote des étrangers

Par William Thay, Châtillon

 

Dans la Constitution Française, instituant la Vème République et adoptée le 4 octobre 1958, le sujet de la souveraineté est traité dès le premier titre du texte. Cette notion avait une importance très particulière pour le Général De Gaulle. On peut ainsi lire dans l’article 3 « la souveraineté nationale appartient au peuple » et « Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques »

Brader un droit civique lié à la citoyenneté ne réconciliera pas le peuple avec le mode d’expression qui lui permet d’exprimer sa satisfaction ou son mécontentement dans les choix de directives adoptés par le pouvoir exécutif. Ce droit civique appartenant aux citoyens et a été le fruit d’un long combat vieux de plus de deux siècles :

Le vote a tout d’abord été obtenu par les révolutionnaires en 1789 qui ont promulgué le texte qui fait de la France le pays des droits de l’homme dans le monde. Puis, par l’abandon du vote censitaire en 1848, et enfin par l’octroi du droit de vote aux femmes par le Général De Gaulle le 21 avril 1944.

Un tel combat représentatif de notre République et de notre pays, ne peut être bafoué par l’appel des députés et maires socialistes dans une optique électorale. D’ailleurs, cette proposition remonte déjà à 1981 !

C’est un signe de trahison envers les révolutionnaires de 1789 et envers la République, que de vendre le fruit d’une longue conquête historique qui nous rassemble tous.

Bien que l’octroi du droit de vote aux étrangers aux élections locales soit conditionné, je considère que le projet local ne peut être dissocié du projet national. « la France est une République indivisible », la commune n’est pas un État dans l’État, c’est une partie de notre patrie, de ce fait, on ne peut créer des droits civiques tel que le droit de vote, à l’échelon local et non pas au niveau national, c’est un projet commun, n’oublions pas que « Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789 ». Ce n’est pas seulement une phrase dans un texte, il s’agit d’un principe, d’une valeur, du fondement de notre modèle de société. L’intérêt général de la nation est en jeu, ce n’est pas un simple combat, c’est le combat pour notre souveraineté, nos droits, il s’agit même d’un devoir pour nous de ne pas laisser dissocier le droit de vote de la citoyenneté.

Si certains étrangers souhaitent s’impliquer dans la vie politique locale, et c’est tout à leur honneur, il leur suffit de demander la nationalité français par naturalisation, ce qui leur permettraient alors de s’impliquer dans un projet local et national.

Les français face à la pauvreté

Par Olivier Bodo, référent JA sur Chatillon

 

Plan social, chômage et pauvreté : voici le triptyque auquel le gouvernement socialiste nous a malheureusement accoutumé depuis 8 mois… Les français souffrent et dans ce contexte de crise, l’Etat ne trouve pas mieux que de procéder à une hausse sans précédent de la pression fiscale pesant sur des ménages déjà affaiblis, menaçant ainsi de les faire basculer dans la pauvreté.

A ce sujet, le constat dressé par l’Observatoire National de la Pauvreté et de l’Exclusion Sociale est sans appel : 14,1% de la population vit sous le seuil de pauvreté, 3,6 millions de mal logés, près de 4 millions d’allocataires des minimas sociaux et un endettement des ménages qui explose…

Pour remédier à cette situation dramatique, le gouvernement, via le Premier Ministre, a décidé de dégainer un plan de 2,5 milliards (sur 5 ans) portant notamment sur :

  • Les aides sociales : hausse de 10% sur 5 ans du RSA afin de le rapprocher de 50% du SMIC.
  • L’insertion : lancement de la « garantie jeune » qui correspond à un contrat d’insertion d’un an que des jeunes sans qualification pourront signer à partir de septembre 2013. L’Etat garantira aux signataires 450 euros par mois pendant leur période d’inactivité à conditions qu’ils acceptent les propositions qui leur sont faites en matière d’emplois, de formation…
  • Le logement : en 2013, 100 millions d’euros seront consacrés à 8 000 places d’hébergement supplémentaires.
  • La santé : le relèvement du plafond de la couverture médicale universelle. Cela portera le nombre de bénéficiaires à près de 5 millions de personnes soit 500 000 personnes de plus.
  • L’enfance : la hausse des aides aux familles monoparentales et nombreuses à compter de 2013 ainsi qu’un accès facilité aux crèches et à la cantine pour les familles modestes.

Tout ce dispositif est particulièrement ambitieux mais il laisse un gout d’inachevé car si l’intention est louable, la méthode l’est moins.

En effet, les mesures évoquées sont avant tout des mesures conjoncturelles et non structurelles : les populations fragiles sont soulagées sur le court terme mais aucune mesure de fonds n’est mise en œuvre pour trouver une solution pérenne. Les individus peu ou pas qualifiés trouveront-ils un emploi plus facilement (Sachant que tous les secteurs intensifs en main d’œuvre peu qualifiée ont été délocalisés…) ? Les individus fragiles se satisferont ils de passer toute leur vie en centre d’hébergement ?  Ne seront-ils pas poussés inexorablement vers la rue au bout d’un certain temps ? Les mesures soulèvent plus d’interrogations qu’elles n’offrent de certitudes.

L’avenir pour ces personnes se trouvant dans la précarité est donc particulièrement incertain. Il conviendrait qu’une véritable politique volontariste soit mise en œuvre pour donner de l’espoir et assurer un avenir aux personnes fragiles.

Les collectivités face aux prêts structurés

Par Olivier Bodo, référent JA sur Chatillon

 

Après l’Etat, les collectivités sont à leur tour confrontées de manière croissante aux problèmes de financement. L’explosion de la dette des communes est logique : cela découle, d’une part, de l’augmentation de leurs prérogatives couplée à une hausse exponentielle des dépenses de fonctionnement et d’autre part, à un transfert restreint des recettes en provenance de l’Etat

Pour faire face à cette hausse des dépenses et à une stagnation des recettes, les collectivités ont eu massivement recours aux prêts dits structurés (plus connus médiatiquement sous le sobriquet de « prêts toxiques ») proposés par la banque Dexia. Les taux associés à ces prêts reposent à la fois sur une part fixe (sans danger) et sur une part variable dépendant de la variation d’une valeur comme le cours d’une devise (risquée car sans limite en terme de hausse et reposant sur une forte part d’incertitude). Ainsi, à leur insu, les collectivités de gauche comme de droite, se sont transformées en spéculateur en pariant sur une évolution favorable du sous jacent sur lequel la part variable est adossée.

Compte tenu de leur situation actuelle, on peut dire que le pari est perdu. Des communes comme Asnières ou Angoulême et des départements comme la Seine Saint Denis en ont fait l’amère expérience. Ces quelques cas ne représentent que la partie visible de l’iceberg car de très nombreuses communes ont souscrit aux produits proposés par Dexia. Cependant, leur situation étant moins critique, elles arrivent, pour le moment, à gérer la situation.

A ce niveau se pose la question de la responsabilité? S’agit-il des conseillers de la banque Dexia ou bien des élus ? Même si la banque Dexia a été copieusement fustigée à la fois par les médias et par la presse, surfant ainsi sur l’anti « monde financier » très en vogue,  il ne faut pas mettre de côté la responsabilité de nos élus. En effet, ils sont les garants des finances publiques et à ce titre se doivent de pratiquer une gestion de « bon père de famille ». Au lieu de cela, ils souscrivent des prêts structurés aux risques avérés…. Se réfugiant derrière l’argument du bon marché ou du défaut de conseil, ils oublient soigneusement de préciser qu’ils ont tout simplement signé pour un produit qu’ils ne comprenaient pas et sans se poser davantage de questions !

De cette constatation découle une autre interrogation : celle de la compétence. Les élus sont bien trop souvent éloignés des réalités économiques, il faut que cela change et que des citoyens issus du secteur privé intègrent les conseils municipaux pour accompagner efficacement les communes dans leur développement. Une sorte de partenariat public – privé dans lequel les collectivités ne pourront être que gagnantes. En 2014, pourra t on dire que ce changement est pour maintenant ?

Le 92 en Action

561908_435512136485318_1528070905_nLa Fédération des Hauts-de-Seine avait souhaité donner la parole aux jeunes militants de notre département, afin qu’ils puissent s’exprimer librement sur leurs engagements au sein de notre grand mouvement.

Ils ont été nombreux à vouloir y participer et c’est avec un immense plaisir que nous vous proposons de les écouter dans cette vidéo.

Le 92 en action par JAUMP92

Tous ensemble pour la reconquête…

Chers amis, nous avons maintenant un Président à la tête de l’UMP pour les trois années à venir. Nous devons tous, dès aujourd’hui, nous mobiliser autour de notre nouveau Président pour les trois années à venir et au-delà, si possible.

L’avenir de notre parti politique est en jeu. L’avenir de notre pays est en jeu et notre crédibilité dépendra de notre capacité à nous rassembler après cette élection.

Nous savons que vous en êtes tous et toutes capables. C’est pour cela, que nous comptons que votre mobilisation et votre enthousiasme pour faire gagner nos idées, notre projet et notre parti aux prochaines élections.

Un grand merci à tous les militants des Hauts-de-Seine, jeunes et moins jeunes, qui donnent de leur temps et de leur énergie pour l’UMP, et en hommage à leur courage, nous mettons en ligne une petite vidéo qui a été conçue pour la fête départementale du 17 octobre 2012 à Rueil Malmaison et diffusée en boucle tout au long de cette journée.

Merci à tous et à bientôt.

5 ans pour la Reconquête par JAUMP92