Semaine du porte à porte – Premier exercice pratique à Gennevilliers

Par A.B-H. pour le Parisien | Publié le 18 oct. 2013

Après la théorie, la pratique. Les militants UMP ont testé leurs talents hier soir à Gennevilliers, ville communiste depuis 1934 où l’UMP fait des scores homéopathiques aux élections. Mis en situation, ils ont fait campagne avec la candidate UMP-UDI Jacqueline Marichez-Clero.

Retrouvez l’Article complet sur Gennevilliers

gennCrédit photo: LP/Olivier Arande

Les militants UMP apprennent le porte-à-porte

Par AMEL BRAHMI-HOWTON pour Le Parisien | Publié le 18 oct. 2013, 07h00

Neuilly, mardi. Devant une cinquantaine de militants, Patrick Balkany a expliqué comment faire du porte-à-porte pour remporter les municipales dans les villes de gauche.

Sur l’avenue Achille-Peretti à Neuilly, la permanence UMP est pleine à craquer ce mardi soir. Des jeunes militants sont venus de tout le département pour apprendre à faire du porte-à-porte. Une idée de la secrétaire départementale adjointe du parti, Aurélie…

Retrouvez L’article en intégralité

3235781_4314b89c-3782-11e3-bae6-00151780182c_545x341

Semaine du porte à porte

Les jeunes actifs des Hauts-de-Seine lancent la semaine du Porte à Porte du 15 au 19 octobre

Nous vous proposons d’être formé à cette pratique militante et de la mettre en pratique sur trois villes du département (Clamart, Gennevilliers et Sèvres).

Vous pourrez avec cet atelier de formation mettre en pratique cette action dans votre ville pour les municipales.

La semaine se déroulera ainsi:

Mardi 15 octobre à 19h30, formation à la fédération UMP92 (97 avenue Achille Peretti – 92200 Neuilly) en présence de P. BALKANY, député-maire de Levallois, et d’un formateur de l’ANDL.

Mise en pratique du 17 au 19 octobre en présence des têtes de liste:
– Le 17/10 à 18h (1 place du docteur Roux à Gennevilliers) en présence de J. CLERO
– Le 18/10 à 18h (2bis av de l’Europe à Sèvres) avec F. KOSCIUSKO-MORIZET
– Le 19/10 à 15h30 (Place Aimé Césaire à Clamart) avec J-D BERGER

AFFICHE PAP finale

Tractage à Fontenay-aux-roses

Nous étions ce matin au marché de Fontenay-aux-roses autour de Laurent Vastel, candidat investi par les municipales, et de son équipe « Fontenay Demain« .

Merci à tous les jeunes venus du département pour cette action qui illustre la dynamique de campagne en marche pour 2014.

20130928_113626

Les élections départementales

Par Damien Richard, délégué départemental adjoint des Jeunes Actifs

L’assemblée nationale a définitivement adopté le 17 avril 2013 la réforme du mode de scrutin pour les élections départementales de 2015Les conseillers généraux, appelés désormais conseillers départementaux, seront élus au scrutin majoritaire binominal mixte à deux tours pour six ans et rééligibles.

Cette loi prévoit une diminution de moitié du nombre des cantons et un redécoupage de ces derniers selon des critères essentiellement démographiques. Dans chaque nouveau canton créé, deux sièges seront désormais à pourvoir. Les partis politiques devront investir un binôme, composé d’un homme et d’une femme. L’électeur votera donc pour une paire de candidats. Le tandem qui atteindra la majorité absolue au premier ou au second tour sera élu en bloc.

Pourquoi cette réforme est mauvaise ?

En 2010, Nicolas Sarkozy et le gouvernement de François Fillon faisait voter la réforme du conseiller territorial qui remplaçait alors à la fois les conseillers régionaux et généraux dès 2014. Cette loi permettait aux nouveaux conseillers de siéger dans les 2 conseils et de renforcer ainsi la coordination entre les assemblées départementales et régionales. Au passage, cela diminuait de moitié le nombre d’élus.

Pour le département des Hauts-de-Seine, nous serions alors passés de 45 conseillers généraux et 28 régionaux à « seulement » 41 conseillers territoriaux, soit une baisse de 43% du nombre d’élus.

La gauche adopte une logique inverse : elle divise de moitié le nombre de cantons… mais garde le même nombre d’élus. Leur nombre total augmente même de 53, soit un total de 4024 conseillers départementaux en France en 2015. On reste donc dans la logique socialiste du quantitatif au détriment du qualitatif. Et tant pis pour les économies que cela aurait généré, de toute façon c’est le contribuable qui paie. N’oublions pas que la gauche est majoritaire dans les conseils généraux. Il aurait été malvenu de diminuer le nombre d’élus socialistes.

La réforme est aussi l’occasion de procéder à un véritable charcutage redécoupage des cantons, selon un critère démographique. Pour des départements urbains comme le département des Hauts-de-Seine, je trouve ce critère pertinent. Est-il normal que le canton de Gennevilliers Nord soit 3 fois moins peuplé que les cantons de Rueil-Malmaison ou de Courbevoie Sud ? Non.

En revanche, on peut regretter que cette règle soit appliquée à la lettre, notamment pour les territoires ruraux. Dans certains cas, on regroupe 5 anciens cantons pour en créer un nouveau. Dommage que les critères géographiques ou historiques n’aient pas davantage été pris en compte. N’oublions pas enfin que le Conseil Général détient la compétence de la solidarité. Dans cette optique, il aurait été bien de conserver des cantons à taille humaine.

Autre point, si les présidents de conseils généraux et certains élus du département sont reçus par le préfet, ils n’ont qu’un avis consultatif. De même, si le Conseil d’Etat veille à la régularité juridique de la réforme, il n’a pas à se prononcer sur la neutralité politique des nouveaux cantons. En résumé, le Ministère de l’Intérieur, qui détient les « ciseaux » du redécoupage, peut agir à sa guise.

Autre nouveauté, l’introduction de la parité parfaite. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Chacun a son avis sur le sujet. Actuellement, il y a 541 conseillères générales. Avec cette réforme, il y en aura 1500 de plus d’ici 2 ans ! Mesdames, sortez le champagne et lancez vous ! Messieurs, sortons les mouchoirs…

Enfin, c’est la fin du « 1 territoire, 1 élu ». Désormais, chacun aura 2 conseillers généraux ! Comment se passera la répartition des dossiers au quotidien ? Y aura-t-il un découpage officieux du territoire entre le binôme ? Gageons que cela engendrera une compétition voire des échanges musclés entre certains élus! Pas certain que le citoyen en sorte gagnant au final…

Et dans les Hauts-de-Seine?

Il y a actuellement 45 cantons/conseillers généraux dont :

16 conseillers de l’opposition (8 Front de Gauche, 7 PS et 1 Europe Ecologie – les Verts), 1 sans étiquette et 28 de la majorité (22 UMP, 3 Nouveau Centre / UDI et 3 Divers Droite)

Le conseil général compte actuellement 13 femmes élus (dont 8 dans le groupe de la majorité). Avec l’introduction du binôme, tous les hommes sortants ne pourront donc pas se représenter en 2015. Reste maintenant à savoir qui ne voudra/pourra pas y retourner… Les négociations ont déjà commencé. Le redécoupage sera connu très prochainement. Au final, nous aurons 23 nouveaux cantons comptant 68 000 habitants en moyenne. Nous gagnerons également 1 conseiller territorial.

Pour finir, voici 2 exemples fictifs de ce que cette réforme pourrait donner (ces cartes n’engagent que moi):

redécoupage 92 3 carte 92

 

 

 

La grande démarche prospective du Gouvernement – Quelle France en 2025

Par Damien Richard, délégué départemental adjoint des Jeunes Actifs

Quel intérêt de parler de la France dans 10 ans: une première démarche prospective de 2007 à 2009

A tous ceux qui trouvent l’exercice inutile voire ridicule, je leur réponds qu’il est toujours nécessaire, voire essentiel de se projeter dans l’avenir : un projet important ne peut être réalisé et pris au sérieux sans perspectives crédibles à long terme.

Je rappelle enfin à certains détracteurs que de nombreux gouvernements, y compris lorsque Nicolas Sarkozy était président, se sont prêtés à l’exercice.

Eric Besson, alors secrétaire d’Etat à la Prospective du gouvernement de François Fillon, avait conduit cette démarche. Un premier document « Diagnostic stratégique France 2025 » présenté en avril 2008 et réalisé par le Centre d’analyse stratégique, contenait plus de 250 pages sur l’état de la France.

Cet état des lieux servi de base de travail à plusieurs commissions indépendantes, composées de parlementaires, partenaires sociaux, hauts fonctionnaires, experts et représentants de la société civile. Chaque groupe avait ainsi rédigé différents rapports thématiques contenant des scénarios objectifs, réalistes et adaptés à la situation de notre pays.

2013 : autre gouvernement, autre méthode

Le 14 juillet 2013, François Hollande décide subitement de « préparer la France à relever les défis qui seront les siens dans 10 ans ». Les ministres sont priés de livrer leur vision de la France en 2025.

J’ai été surpris de voir le gouvernement contribuer au projet: on ne peut pas demander à des ministres d’alimenter un projet objectif alors qu’ils seront encore 4 ans au pouvoir.

Le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP), qui remplace le Centre d’analyse stratégique, est également mis rapidement à contribution pour rédiger une note d’une trentaine de pages.

Sur un sujet aussi important, pourquoi programmer un tel séminaire en moins d’un mois ? Est-il sérieux de ne laisser que quelques semaines, en période estivale, à des ministres pour s’atteler à un tel exercice ?  Evidemment non !

L’opération réalisée par le gouvernement Ayrault n’est pas une démarche prospective

Une démarche prospective, ce n’est pas prévoir l’avenir mais élaborer des scénarios possibles en tenant compte des données actuelles. Vu la pauvreté des contributions, on se demande de quoi ils ont pu parler ce lundi 19 août.

J’ai été surpris de l’amateurisme qui s’en dégage ! C’est à se demander s’ils ont bien compris l’exercice… ou s’ils ne l’ont pas bâclé au bord de la plage. 4 pages en moyenne par ministre, j’ai connu plus inspiré ! Quand au contenu, on pourrait croire que le gouvernement a lui mêmes testé les premières salles de shoot tant les écrits sont déconnectés des réalités.

A défaut d’avoir été un véritable séminaire, cette demi-journée de travail a surtout été une belle opération de communication.

Autre point important, on apprend que le CGSP sera chargé de rédiger d’ici fin 2013 le projet pour la France. Comment peut-on dès lors imaginer que cette institution, qui dépend du Premier Ministre, puisse contredire les écrits du gouvernement ? Va-t-il oser contredire Pierre Moscovici qui affirme que « le plein emploi est possible » ou Cécile Duflot qui prétend que « la recherche d’un logement sera une étape plaisante de la vie ».

Le chef du gouvernement a également précisé que les diagnostics du CGSP « devront être partagés avec les forces vives du pays ». Or, « partager » ne veut pas dire « réaliser ». Les acteurs du pays seront-ils associés à l’élaboration du projet, ou seront-ils de simples spectateurs ?

En 4 mois, il sera très difficile de réaliser les diagnostics, consulter les protagonistes et élaborer différents scénarios. Le travail s’annonce déjà bâclé d’avance.

Cerise sur le gâteau, Jean-Marc Ayrault affirme en clôture du séminaire que « En 2007, cet exercice (de prospective) a été commencé puis abandonné ». Il suffit de cliquer sur les liens précédents pour se rendre compte que le travail a bien été mené à terme, qu’il a été réalisé en totale transparence et sans conflits d’intérêts : les ministres n’étaient pas à la fois contributeurs et destinataires du rapport.

A l’heure où on parle de « bilan et droit d’inventaire », n’oublions pas de mettre au crédit de Nicolas Sarkozy et François Fillon ce qui a été une véritable démarche de prospective stratégique pour la France.

Croissance, emplois et « made in France »

Par Olivier Bodo, référent Jeunes Actifs à Châtillon

 

Cocorico ! La croissance française au deuxième trimestre a connu un rebond inattendu de 0,5%. Malgré ce sursaut, la prévision pour l’année s’établit à 0,1% bien loin des prévisions extravagantes formulées par François Hollande lors de sa campagne électorale en 2012 (Pour mémoire, ce dernier tablait sur une progression de 1,7% pour 2013 soit une estimation 10 fois supérieure à ce qu’elle sera réellement : la marge d’erreur est tout de même conséquente…).

Cependant, alors que Pierre Moscovici se félicite de ce rebond, Michel Sapin, son homologue au ministère du Travail, fait plutôt grise mine. Il est clair que si la croissance se porte bien au deuxième trimestre, il n’en est pas de même pour le marché du travail. En effet, la destruction d’emplois s’est accélérée sur cette période avec 27 800  chômeurs de plus.

A présent, il semble clair que le gouvernement aura toutes les peines du monde à tenir sa promesse d’inverser la courbe du chômage d’ici la fin de l’année. Il aura d’autant plus de mal que sa politique fiscale pèse de plus en plus sur la compétitivité des entreprises françaises tant au plan national qu’au plan international. Concrètement, le coût de production qui en découle est considérablement alourdi ce qui a un impact important sur le niveau des prix. Pour corroborer cette hypothèse, une étude du Centre d’Études Prospectives et d’Informations Internationales (CEPII) montre que la consommation « made in France » engendrerait, pour les ménages, un surcout conséquent pouvant atteindre jusqu’à 300€ par mois….

De facto, l’économie nationale est confrontée à un cercle vicieux : des charges trop élevées générant un coût de production et donc un prix de vente peu compétitif qui détourne les clients des produits hexagonaux. Ainsi mises en difficulté, les entreprises sont contraintes de rationaliser leur structure pour survivre : en d’autres termes elles délocalisent et licencient tout ou partie de leur personnel.

La conséquence est une dégradation quasi illimitée du chômage et de la compétitivité couplée à une envolée des délocalisations. Ce phénomène se poursuivra inexorablement tant qu’une mise à plat de la politique fiscale visant les entreprises n’aura pas été mise en œuvre par l’État.